vendredi 24 octobre 2008

Article gazettes du plateau

L’article qui suit, sous une forme très légèrement différente, a été soumis pour publication aux bulletins municipaux de Saint Pancrasse et Saint Hilaire du Touvet ainsi qu’au bulletin Plateau.comcom.

Le collectif « Le bout du tunnel » s’est formé le 3 octobre dernier pour faire entendre la voix des habitants du plateau sur le projet choisi pour la rénovation du tunnel.

Jusqu’à présent et depuis de nombreuses années, l’unique projet présenté par le Conseil Général comprenait une fermeture du tunnel d’une durée de 7 mois à un an. Ces derniers mois, on a appris que le Conseil Général avait initialement envisagé d’autres options de travaux sans fermeture totale pour un coût proche (de l’ordre d’une vingtaine de pourcents plus chers, ce qui ne justifie pas de les éliminer a priori).

Aujourd’hui, nous souhaitons que les différentes options soient considérées à nouveau et que soit pris en compte l’impact des travaux et de la fermeture de la route sur la population :
  • Impact financier (frais dus à l’allongement des itinéraires, heures de garde supplémentaires pour les enfants),
  • perte de temps,
  • fatigue (des salariés et enfants scolarisés à St Ismier, Meylan ou Grenoble),
  • stress,
  • insécurité (augmentation des délais d’intervention des pompiers, du SAMU et de la gendarmerie, retardement des évacuations vers l’hôpital)
  • augmentation du trafic sur la route de La Terrasse, non adaptée à de tels volumes (risque accru)
De notre point de vue, le coût réel du projet doit intégrer les coûts et désagréments supportés par les habitants et usagers. Ignorer l’impact de la rénovation sur les habitants ne reflète pas la réalité des choses et est à juste titre vécu comme une injustice.

Le collectif souhaite travailler de concert avec les élus du plateau pour les soutenir dans leurs démarches auprès du Conseil Général et obtenir un projet de rénovation sans longue fermeture du tunnel. La forte médiatisation de notre premier rassemblement du 8 octobre à Saint Pancrasse (plus de 200 personnes) va dans ce sens.

Dans cet objectif, le collectif va rencontrer Mr Bescher, Conseiller Général du canton du Touvet, afin de lui exposer notre point de vue et nos souhaits (voir le message ci-dessous ou directement la lettre ici).

Une pétition est en cours. Vous la trouverez à Saint Hilaire à la pharmacie, la boulangerie, la superette et le bureau de tabac et à Saint Pancrasse au bar restaurant La Ferme.

2 commentaires:

Indianagrenoble a dit…

Excellente lettre qui résume très bien la situation.

Merci à vous les gars.

Vous pouvez compter sur moi pour la suite.

Alexandre PY
de St Hil

Unknown a dit…

Je n'ai pu assister qu'au début de la discussion hier soir.
Je ne peux que regretter que sans arrêt, les critères humains, sociaux, environnementaux soient systématiquement mis au second plan. A la question de savoir pourquoi les coûts induits par ces impacts secondaires ne sont pas pris en compte dans l'étude, G. Bescher répond qu'on a pas le temps...(il a même sous-entendu que c'était à cause de nous citoyens, que ces critères n'avaient pas été intégrés...ça c'est la meilleure...)

On est proche de la dérobade politique.

Il faudrait choisir une solution de travaux en fonction du minimum de nuisance acceptable.
Et non pas l'inverse en martelant et en brandissant de manière incessante et omnubilante le spectre de l'"insécurité"...C'est la solution la plus facile. (si demain le 22 janvier, une pierre tombe et fait un accident alors que le premier coup de pioche n'a pas commencé, on dira ce sera la faute à pas de chance, et que l'on habite dans une zone à risque, etc...etc...ça n'est pas la même sécurité au sens "Mont Blanc" du terme...)

Il est tout aussi inacceptable que le Conseil Général ne présente pas, chiffres à l'appui, les solutions d'aide et de compensation aux citoyens du Plateau (surcoûts liés au détour, indemnisation des acteurs de l'économie), de protection de l'environnement...Bref intégrer le gros travail de Michel Breyton (merci Michel pour cet énorme boulot) dans les coûts globaux...

Ce qui fait que l'on se retrouve avec un comparatif technique brut avec comme seul critère (le maître mot) : "la sécurité".

Effectivement, à l'heure de départ des Etablissements, il faut que les habitants se prononcent (lors d'un vote) sur des projets qui soient complets, c'est à dire intégrant tous les critères, en premier ceux liés aux impacts environnementaux et socio-économiques.

En ignorant ces critères on a le sentiment de nous prendre pour des pestiférés...Alors que l'on occupe le territoire et que l'on fait partie intégrante, quand même, de la Communauté de Commune du SMPG.

Notre réaction de citoyen est saine et c'est un bon signe. S'il faut prolonger les études pour le projet 5M€, et bien faisons le.

On trouve bien de l'argent pour des études de projets autoroutiers...!

Madame, Messieurs les élus, tenez compte de nos inquiétudes. Et par les temps qui courent, elles sont nombreuses.

Pierre H.